« L’Enfant qui portait le monde » : premiers pas
Décembre 2017 – Après Un été sur le Septième Continent, Les Dézingueurs se lancent dans une nouvelle aventure : L’Enfant qui portait le monde, une fable contemporaine d’après l’auteur bengali Rabindranath Tagore (Prix Nobel de Littérature 1913). Première mise en scène de Marianne Ayama qui a commencé à confronter le texte au plateau lors d’essais avec différents comédiens à l’espace de création LILAS EN SCÈNE, dans le cadre d’une exploration dramaturgique aux côtés de Laurent Leclerc (Cie Barouf Théâtre). Plus d’infos sur le projet et son équipe très prochainement…
– Les livres sont comme la sève desséchée. Moi je préfère voir des pays
– Voir quoi ?
– Des pays et tout ce qu’on y trouve. Comme cette montagne… voir tout ce qui existe par-delà les neiges
– Écoutez-le donc. Il dit des bêtises mon petit ami. Tu vois bien que si cette montagne se tient là-bas toute droite comme une barricade c’est pour t’empêcher précisément d’aller plus loin. Sans quoi ce serait bien la peine d’avoir entassé tous ces gros rochers et de s’être donné tant de mal !
– Vous croyez vraiment, mon oncle, qu’elles sont là pour nous empêcher de passer les montagnes ? Je crois moi que la terre se soulève ainsi vers le ciel parce qu’elle ne peut pas parler
« Un été sur le Septième Continent » : pari réussi !
Février 2017 – Premier succès pour notre toute première création Un été sur le Septième Continent, programmée pour 24 représentations en janvier et février 2017 à LA MANUFACTURE DES ABBESSES, mise en scène par Aurélie Bouquet sur une idée de Marianne Ayama. Adapter sur les planches les chroniques de l’écrivain-journaliste Alain Rémond, tirées du recueil Le Cintre était sur la banquette arrière, il fallait oser. Nous sommes heureux d’avoir pris ce risque et rêvons désormais de faire voyager notre pièce pour permettre à chacun de découvrir ce paradis rouillé, peuplé d’objets étranges et facétieux, où se sont échoués les Adam et Eve de l’hyperconsommation. Affaire à suivre…
« Ce triomphe d’un absurde, qui est pourtant déjà le lot quotidien de nombre d’habitants des continents terrestres, déconcerte et inquiète au premier abord. Mais quand on est deux, de bonne compagnie, et excellemment interprétées par François Audoin et Marianne Ayama, par ailleurs adaptatrice du livre d’Alain Rémond, on a moins peur. »
Philippe Person, Froggy’s delight, janvier 2017
Alain Rémond sur le continent des Abbesses
Janvier 2017 – La Manufacture des Abbesses vous invite mercredi 18 janvier à 19h à une rencontre avec Alain Rémond, auteur du recueil de chroniques Le Cintre était sur la banquette arrière, dont notre adaptation Un été sur le Septième Continent est actuellement à l’affiche. Un moment de vie, d’échange et de partage autour des thèmes du spectacle et… d’un verre.
L’auteur : Alain Rémond, journaliste, est l’auteur de récits très personnels qui ont été des best-sellers, depuis Chaque jour est un adieu jusqu’à Comme une chanson dans la nuit, publiés aux éditions du Seuil.
À propos de l’ouvrage d’Alain Rémond :
« Ce recueil est une nouvelle occasion de se régaler » – La Croix
« Au gré de son vagabondage hilare, ce fils de Desproges et du satiriste viennois Karl Kraus installe surtout un regard sur l’époque » – Le Magazine Littéraire